Le plastique à usage unique est désormais banni de notre quotidien pour une protection appuyée de notre environnement. Ainsi les gobelets, couverts, vaisselles et objets jetables en bambou (notamment) ont fait leur apparition il y a peu.
L’analyse structurelle par Pyrolyse/GCMS détectera sans peine la présence d’une matrice cellulosique indispensable à la mention « 100% végétal » mais mettra également en évidence toutes autres matrices polymériques synthétiques ajoutées ou substituées (Résine mélamine-formol, polyoléfines type PE, PP, cellulose modifiée, polystyrène etc…).
Trois cas de figure peuvent se présenter :
Le bambou est une plante, ce n'est pas du bois, seules ses fibres sont utilisées pour fabriquer des ustensiles tels que des cuillères et des assiettes.
Pour ce faire, ce matériau naturel est broyé sous forme de fibre ou de poudre, aggloméré et compacté à chaud grâce à une matière plastique thermodurcissable, le plus souvent une résine Mélamine-Formaldéhyde (ou MF ou Mélamine-Formol). Si cette dernière est de piètre qualité (…), des composés toxiques peuvent être extraits, notamment à chaud, migrer dans la nourriture et endommager par exemple les reins (le Formaldéhyde est reconnu cancérogène).
Le laboratoire Polymex peut vous proposer des analyses d’extractibles en screening, de l'étude de contact alimentaire ou bien un ciblage sur le Formaldéhyde.